Les statues meurent aussi
Les statues meurent aussi
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http://www.dailymotion.com/video/xfukz_les-statues-meurent-aussi-chris-mar_creation
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LIRE :
www.africadoc.net/textefrancois.pdf ... Histoire d'une censure par François FRONTY
http://pean.blog.lemonde.fr/2010/02/14/les-statues-meurent-aussi-ou-lhistoire-dune-censure/
www.oboulo.com/analyse-anthropologique-film-statues-meurent-aussi-53992.html
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=2017606
Les statues meurent aussi est un court métrage documentaire, co-réalisé en 1953 par Alain Resnais, pour le montage, et Chris Marker, pour l'écriture du discours. Malgré la censure, le film obtient en 1954 le prix Jean Vigo. Le film a été réalisé à la demande d'une revue d'intellectuels africains militants, Présence Africaine. Conçu au départ comme un film sur l'Art Nègre, le film évolue vers un propos anticolonialiste, dénonçant l'« ethnocide culturel » . Nous allons donc voir, en quoi et comment le film nous parle du monde, en ce que par la progression d'un conte merveilleux à un pamphlet anticolonialiste, le film renvoie au spectateur occidental son propre regard, et dévoile l'importance de l'art et de la mémoire dans la survie d'une culture, par l'exemple de la dégradation de la culture africaine opérée par la colonisation.
Les statues meurent aussi est un documentaire - court métrage français réalisé par Chris Marker et Alain Resnais sorti en 1953. Il fut commandité par la revue panafricaine Présence africaine. Partant de la question Pourquoi l'art nègre se trouve-t-il au musée de l'Homme alors que l'art grec ou égyptien se trouve au Louvre? , les deux réalisateurs dénoncent le manque de considération pour l'art africain dans un contexte de colonisation. Le film est censuré en France pendant huit ans en raison de son point de vue anti-colonialiste. Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l'histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l'art. Cette botanique de la mort, c'est ce que nous appelons la culture. C'est ainsi que commence ce documentaire controversé qui pose la question de la différence entre l'art nègre et l'art royal mais surtout celle de la relation qu'entretient l'Occident avec cet art qu'elle vise à détruire sans même s'en rendre compte. Ce n'est pas encore la vague indépendante, mais quelques prémices se font sentir dans ce film. Un saut dans le passé, une photographie du point de vue occidental.