Elie Domota :Le défilé de samedi 3 octobre était un avertissement

Publié le par hort

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Elie Domota : Le défilé de samedi 3 octobre était un avertissement

Lundi 5.10.2009
Orange News

Interview à Orange News

 « Ce lundi, les LKP-istes n’ont pas reconduit la grève générale, qui a donné lieu au grand défilé du 3 octobre dans les rues de Pointe-à-Pitre (celui-ci a rassemblé entre 6000 et 25000 personnes, selon les sources). Le collectif est aujourd’hui dans une phase de dialogue avec les maires avec les présidents respectifs des collectivités régionale et départementale, mais aussi avec les organisations patronales signataires de l’accord du 4 mars.

Les membres du « Liyannaj kont pwofitasyon » attendent que soit fait un bilan des réponses apportées à leurs revendications, à l’occasion de la réunion du comité de suivi, qui devrait être programmé dès la semaine prochaine. De tous ceux qui se sont engagés par leur signature, le collectif considère que l’Etat particulièrement ne respecte pas sa parole.

Avec Elie Domota, leader du LKP, nous sommes notamment revenus sur le difficile dialogue entre l’organisation à l’origine du mouvement social du début d’année et les instances nationales. »

Où en est ce dialogue entre l’Etat et le collectif LKP ?

Elie Domota : « Pour exemple : le LKP n’a jamais été invité aux Etats généraux. Même si on avait été invité, on n’y serait pas allé. Quoiqu’il en soit, quand le coordonnateur de cette consultation, le préfet Richard Samuel, est venu en Guadeloupe, des invitations nominatives personnelles ont été envoyées aux secrétaires généraux respectifs de quelques syndicats impliqués dans le LKP : la CGTG, la CTU, FO, la CFTC et l’UGTG ; le Parti Communiste a également été convié. Volontairement le collectif LKP (qui compte 46 organisations) a été écarté, jusqu’à la semaine dernière où, pour la première fois, Madame Penchard a adressé un courrier à cette entité ».

 

Pour rappel, l’accord du 4 mars 2009 a été signé, pour ce qui est des demandeurs, par le LKP représenté par son porte-parole Elie Domota, mais aussi par les responsables de chacune des 46 organisations syndicales, politiques, associatives, culturelles et de consommateurs composant le collectif.

 

De votre point de vue, que signifie le fait qu’on ne s’adresse pas au LKP, mais à quelques-unes des organisations composant le collectif ?

Elie Domota : « En faisant en sorte de ne pas nous donner la parole en tant que collectif, l’idée était de rendre caduc le protocole du 4 mars. La référence aurait été les états généraux et leurs conclusions. Or, cela ne constitue pas un engagement pris avec nous. Par notre mobilisation, on les gêne, car on les oblige à respecter le protocole d’accord. Trois documents récapitulent toutes les idées et mesures préconisées par l’Etat, soi-disant sorties de la consultation des populations ultramarines : la Stratégie globale de croissance pour l’outre-mer présentée par Yves Jégo en novembre 2008, le protocole du 4 mars, le schéma régional de développement économique produit par Victorin Lurel et le rapport Balladur sur la réforme des collectivités territoriales de février 2009. Tout y est ! ».

 

Qu’est ce qui vous fait dire que l’Etat ne respecte pas ses engagements ?

Elie Domota : L’Etat déforme volontairement le contenu du protocole du 4 mars :
Concernant l’accord Bino, il était prévu que l’Etat intervienne à hauteur de 100 euros pour l’augmentation des bas salaires. Aujourd’hui des dates butoirs sont fixées et le socle de calcul d’un bas salaire a été modifié. Ceux qui devaient avoir droit aux 200 euros d’augmentation étaient les salariés touchant jusqu’à 1,4 fois le SMIC, sans les primes et sans les accessoires (les collectivités locales et les organisations patronales signataires sont d’accord avec nous sur ce sujet). Or l’Etat fait ses calculs après injection des primes et accessoires. C’est une escroquerie. L’Etat a fait en sorte que les négociations avancent en mettant 100 euros sur la table, mais quand il s’est rendu compte que cela deviendrait une hausse salariale pérenne, faisant monter le SMIC à 1500 euros (ce que les travailleurs de l’Hexagone s’empresseraient de réclamer aussi), c’est tout naturellement qu’il a transformé ces 100 euros en allocation (le RSTA) avant le vote de la LODEOM.


Parlons du Plan d’urgence pour la formation et l’insertion des jeunes : il devait être lancé en mai 2009. Ce n’est pas fait. En revanche, il est prévu, d’ici la fin de l’année de créer 100 contrats aidés par semaine, d’ici la fin de l’année, conformément à ce décidé par Nicolas Sarkozy en avril dernier, non pas sur la base de l’accord signé avec le LKP. A propos des prix des carburants : Monsieur Desforges a pris un arrêté changeant la structure des prix, sans que le décret de 2003 ne soit ni abrogé, ni modifié. J’aurais voulu savoir par quel tour de passe-passe cela est possible. Malheureusement, c’est seulement sous les cocotiers que de telles choses se font. C’est totalement illégal et nous nous y opposons farouchement. 


Revenons sur le contrôle de la baisse des prix : il était prévu que des inspecteurs contrôlent les prix tous les quinze jours et le respect des accords signés. Rien du tout ! Les services de l’Etat n’ont pas encore trouvé comment faire, parce que depuis toujours ils sont complices de la Pwofitasyon. Ils sont toujours complaisants avec les importateurs et les distributeurs. Ils ne travaillent pas à pied d’oeuvre comme le prétend le préfet. Y’a quand même des points pour lesquels ça a avancé... Mais pas les points cruciaux qui nous tiennent à coeur.

 

Quels sont vos projets ?

Elie Domota : Le défilé de samedi était un avertissement. Nous continuons à rencontrer les maires. Il n’y aura pas de problème pour rencontrer Victorin Lurel et Jacques Gillot.

 

LKP COMMUNIQUE

Le Porte Parole

Elie DOMOTA

Lapwent 03.10.09

 Ce sont plus de 25 000 personnes qui ont manifesté ce Samedi 03 Octobre dans les rues de Pointe-à-Pitre pour exiger le respect des engagements pris par L’Etat français dans le protocole de suspension de conflit du 4 mars 2009.

 

En effet, L’accord BINO, instituant une augmentation de salaire de 200 € net pour près de 60 000 salariés du secteur privé, a été détourné par l’Etat de son objectif principal, d’abord en l’appelant RSTA comme s’il s’agissait d ‘une allocation donnée par bonté d’âme aux « pauvres travailleurs » par l’  « Etat généreux », ensuite en limitant le nombre de bénéficiaires  et enfin en l’amputant de l’article 5 qui garantissait aux salariés sa prise en charge par l’employeur au terme des aides de l’Etat et des Collectivités.

 

L’autorité de la concurrence confirme dans son dernier rapport que les importateurs distributeurs volent depuis toujours les Guadeloupéens en pratiquant des prix exorbitants s’offrant des rentes de situation et cela avec la complicité des services de l’Etat.

 

L’Etat s’est engagé à financer un plan d’urgence pour la formation professionnelle et l’insertion en faveur de 8.000 jeunes en difficulté. Six mois plus tard, RIEN N’A ETE FAIT  alors que 60% des 16-25 ans sont en chômage et que la violence et la délinquance se banalisent sur l’ensemble du territoire avec comme seule réponse des autorités, la répression et le mépris des jeunes!

 

L’Etat vient de subventionner à hauteur de 44 millions € les compagnies pétrolières et principalement TOTAL. Cette dernière réclame encore 66 millions d’euros. Aucun des engagements pris par l’Etat dans ce dossier n’a été respecté et pourtant, Mme Penchard annonce une hausse du carburant de 22 centimes. Tous les rapports rédigés par les propres services de l’Etat et la Mission Parlementaire considèrent que le mode de fixation et la structure des prix sont générateurs de PWOFITASYON au détriment du consommateur Gwadloupéyen.

 

LKP exhorte l’ensemble des Travailleurs, des Jeunes, des Retraitées, des Chômeurs de GUADELOUPE à se préparer, dans les communes, dans les entreprises, dans les quartiers, dans les villes, en famille, entre amis, à une vaste et large mobilisation pour faire respecter la parole donnée & des engagements signés.

 

LKP EXIGE NOTAMMENT :

 Le respect et l’application de l’Accord BINO, conformément aux dispositions de l’accord interprofessionnel du 26 février 2009 ; la mise en place du Plan d’urgence pour l’Emploi, l’Insertion et la Formation Professionnelle des jeunes ; la revalorisation des minimas sociaux et de l’Allocation pour les personnes handicapées ; le respect des accords signés sur la baisse des prix ;

La condamnation de l’Etat Français et des Békés pour l’empoisonnement à la CHLORDECONE et l’indemnisation de toutes les victimes ;

L’arrêt immédiat de toute répression anti-syndicale dans les entreprises et administrations et l’arrêt de toute poursuite judiciaire contre les militants et les jeunes pour cause de participation à la mobilisation ;

La reprise des négociations sur les revendications du LKP.

 

Elie Domota : Nous n’avons pas le choix... Sé swa Yo, swa Nou

 Fète de l’Huma

 Nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait, de ce que nous faisons.

Byen bonswa tout moun,

 

Pèp Gwadloup, nous avons le soutien fraternel de beaucoup de travailleurs sur la terre. Nous avons rencontré [lors du déplacement de 5 jours en France] des travailleurs camerounais, gabonais, mauritaniens, commoriens, togolais, des travailleurs français, des représentants des partis politiques, et même monseigneur Gaillot... Et tous nous ont dit de ne pas lâcher, que nous avons raison (de lutter).

 

Camarades, à la Fête de L’Humanité, nous sommes intervenus dans plusieurs meetings et conférences et les responsables de la Fête sont venus nous confier que c’était la première fois qu’ils voyaient autant de monde présent aux conférences. Nous sommes aussi intervenus le dernier jour devant plus de 40 000 personnes et je peux vous affirmer que nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait, de ce que nous faisons. Nous pouvons en être très fiers, et nous étions même à certains moment gênés car il arrivait que des participants nous regardent comme des "maîtres" ; et à certains moments ils venaient nous demander des "conseils". Nous leur avons à tous répondu que chacun fait ce qu’il faut, mais qu’il s’agit avant tout de se battre. Le gouvernement Sarkozy est un état policier qui a délibérément choisi de faire de l’action syndicale un crime.

 

Nous pouvons être fiers. Contrairement à ce que quelques journalistes du Figaro et de L’Express écrivaient, à savoir que les guadeloupéens sont racistes, eh ben les français eux ne le pensent pas du tout. Les travailleurs de France nous apprécient et voient en nous un modèle de lutte à développer chez eux aussi. Et à plusieurs reprises, ils nous ont interrogé sur ce qu’il leur fallait faire pour nous aider. Nous leur avons dit que ce qu’ils avaient à faire, eh ben, c’est justement de "mettre en route" [enclencher la vitesse supérieure, mettre la pression] sur Sarkozy aussi.

 

Nous avons rencontré les travailleurs de MOLLEX, de CONTINENTAL, de GOODYEAR, de la POSTE, et tous sont sur la même ligne que le LKP. Et ils nous ont affirmé s’être aussi inspirés de notre lutte pour entrer en mouvement.

 

Nous avons également rencontré les travailleurs kanaks de L’USTKE qui sont actuellement en France, parce que nous savons tous que 7 de leurs dirigeants ont été arrêté puis condamnés. Et qu’aujourd’hui la cour d’appel [de Nouméa] a condamné le président du syndicat [ Gérard JODAR ] à neuf mois de prison ferme. Parce qu’ils avaient pénétré sur une piste d’aéroport fermée et dans un avion vide, la justice a considéré qu’ils avaient entravé la circulation des avions. Alors, là aussi ils nous adressent leur solidarité et nous aussi nous leur adressons notre solidarité. Car aujourd’hui on comprend bien que le gouvernement Sarkozy est un état policier qui a délibérément choisi de faire de l’action syndicale un crime.

 

Jodila, nous avons plusieurs militants de L’UGTG qui ont reçu la visite à leur domicile de la gendarmerie pour des prélèvements de leur ADN. 


Jodila, un militant syndicaliste est considéré comme étant pire qu’un pédophile ; avec des prélèvements d’ADN. 


Nous avons vu la manière dont ils ont condamné les salariés de CONTINENTAL à 5 mois de prison avec sursis pour avoir défendu leur emploi. 


Jodila, pour L’USTKE en Nouvelle Calédonie qui se rebelle contre l’ordre colonial, c’est la même chose.

Nous le redisons à ce préfet : mettez vous au travail !

Nous avons vu tous les rapports qu’ils ont produit (rapports sur l’essence, rapport sur les prix qui affirme que ni l’octroi de mer ni les coûts du transport ne peuvent justifier de tels écarts) qui démontrent très clairement qu’ils nous volent. Mais ces rapports prétendent aussi qu’il n’y a pas assez de concurrence, qu’il faut plus de concurrence pour faire baisser les prix. Et là dessus monsieur Willy ANGELE [président du MEDEF Guadeloupe] a déjà annoncé la couleur en affirmant qu’ils voulaient [eux le patronat] faire de la Guadeloupe le Singapour de la Caraïbe. A Singapour, c’est la prostitution légalisée, c’est le travail des enfants, il n’y a pas de couverture sociale, il n’y a pas de syndicats, les gens travaillent 40 heures et dorment debout. Voilà ce qu’ils nous proposent ! Le Singapour de la Caraïbe...

 

On comprend donc encore mieux les choses à la lecture de tous ces rapports qui disent qu’il y a quelques groupes, pour ne pas dire quelques grandes familles possédant plus de 40% des surfaces commerciales dans ce pays ; qu’il y a des ententes illicites entre les grossistes et les distributeurs ; qu’il y a des accords d’exclusivité qui permettent à certains d’imposer leurs prix...

 

Et bien évidemment l’Etat est au courant. Mais il faut dire la vérité : Tous ces fonctionnaires de l’Etat présents à la DRIRE, à la DIREN, à la préfecture, ne sont qu’une bande de pistonnés fainéants qu’on nous envoie ici en Guadeloupe. Monsieur Ambroise [Jean Jacques, directeur régional de la direction de la concurrence et de la répression des fraudes, remercié discrètement en juillet dernier] était membre de l’Observatoire des prix. Il est resté six ans comme directeur de la DRCRF en Guadeloupe sans jamais effectuer un contrôle. Ils sont ici , et ils se la coulent douce... Mais ils se la coulent douce entre eux : avec les DESPOINTES[un des clans békés installés en Guadeloupe] ; sur les yachts des HAYOT[première fortune békée de la Martinique] le week-end ; en participant à des soirées piscines dans leurs résidences... Comment dès lors peuvent-ils aller ensuite contrôler le magasin de leurs hôtes ?

 

Voilà la triste vérité ! Lorsqu’il s’agissait de donner des autorisations d’organiser des vivanderies (soirées) au Mercury Day, c’est les mêmes que l’on y retrouvait : Les Affaires Maritimes et la Préfecture ! Ils sont entre eux, ils organisent leurs vivanderies, ils se la coulent douce dans notre pays... Et après cela, ils iraient contrôler un quelconque magasin ?!

 

Le préfet a prétendu que les brigades de contrôle des prix que nous mettons en place sont illégales. Mais nous le redisons à ce préfet : sortez de votre sieste et mettez vous au travail !  L’Etat français, le principal garant de la pwofitasyon est associée aux malfaiteurs qui nous volent  C’est écrit dans le protocole : l’Etat s’engageait à mettre sur pieds des brigades de la répression des fraudes pour contrôler et sanctionner les dérives ! Ils ne l’ont jamais encore fait ! Et curieusement, lorsqu’il a su que nous mettions sur pied des brigades, il s’est empressé de demander à ses services de s’activer pour procéder à des contrôles... Mais nous savons déjà que cela n’aboutira à rien : car comme je l’ai expliqué à l’instant, le samedi ils sont sur la plage ou autour d"une piscine à manger ensemble leurs grillades et à savourer ensemble... Voilà la réalité : c’est une association de malfaiteurs.

 

Jodila, l’Etat français, qui est le principal garant de la pwofitasyon, est associé aux malfaiteurs qui nous volent ! Et jodila, ils ont choisi une Guadeloupéenne, Marie Luce Penchard, pour être leur bras armé afin qu’ils continuent à nous spolier ! Et le camarade de L’UNSA [Gérard Alidor, "camarade parrain", secrétaire de L’UNSA] a raison : si elle avait réellement la fierté d’être guadeloupéenne, elle n’aurait pas accepté ce vol et aurait démissionné. Car comme nous le disons ici : apa paskè zèl a ravèt vewni, kè sé bon vyann...

 

Voilà ainsi qu’ils entendent nous avoir : comme elle est guadeloupéenne, ils nous demandent d’être "responsables", "raisonnables", d’être "gentils"... Mais "gentils" = kouyon !!! Et c’est cela qu’a également réclamé sa mère [Lucette Michaux-Chevry, ancienne secrétaire d’état à la francochonie, ancienne présidente du conseil général puis du conseil régional de Guadeloupe, aujourd’hui sénatrice] qui nous demande de nous assoir autour d’une table pour discuter... Nou paka palé ankò ! Que chacun fasse son boulot, que chacun prenne ses responsabilités... Car tous ces rapports qui nous donnent raison prouvent une nouvelle fois que leurs états généraux n’était qu’une vaste blague...

 

Dernièrement je suis tombé sur le texte de quelqu’un qui a participé à l’atelier sports des états généraux... Et ces jours-ci, il fulmine car là encore tout ce qui a été produit par cet atelier a été "oublié" dans la synthèse finale... Comme s’il pouvait l’ignorer... Pendant notre visite en France, nous avons également rencontré des personnes en colère qui avaient participé aux "états généraux de la métropole" et qui considéraient qu’on les avait "roulé dans la farine" (dixit).

 

Ainsi, l’Etat français organise des états généraux, vous berce d’illusions, vous manipule, et vous continuez pour autant à y croire... C’est ce même Etat qui affirmait qu’il allait prendre des décisions à l’issue d’une réunion interministérielle... Mais madame Penchard, elle, n’attend pas pour prendre des décisions en faveur de la SARA [Société Anonyme de Raffinerie des Antilles].

 

C’est extraordinaire ! Elle a pris des décisions : elle a baissé les marges de la SARA, elle a baissé les marges des compagnies pétrolières, elle a baissé la taxe de dépôt, supprimé la taxe sur les huiles usées, ... Et malgré cela l’essence augmente de 22 centimes... [1] Car bien évidemment cette hausse nous est administrée par petites doses pour qu’on ne la "sente" pas : mais c’est bien 22 centimes d’augmentation qu’ils ont décidé.  Nous n’avons pas d’autre solution : la mobilisation et l’action. Ils ont déjà donné à TOTAL 44 millions et prévoient de lui en verser autant encore d’ici la fin de l’année. Le gouvernement est donc allié aux pwofitan et madame Penchard est leur bras armé. Alors camarades, nous n’avons d’autre solution que celui de la mobilisation et de l’action.

 

Mais seulement, nous leur disons que nou paka bwè soup annou cho... Nous organisons tous ces jours des meetings dans les communes et distribuons des tracts. Camarades, participez à ces meetings, lisez les tracts, faites un peu de sport... pour que le moment venu on puisse les affronter. Parce que de toutes les façons, nous n’avons pas le choix : c’est soit eux, soit nous, sé swa Yo, swa Nou. Et nous avons choisi le Nou, car c’est notre pays, camarades !

 

Ansanm nou ka lité, Ansanm nou ké gannyé !
Jou nou ké mété a jounou, péké vwè jou !

Mèsi !

 

Elie Domota,

Meeting du LKP, mardi 15 septembre 2009
An bik la, palais de la Mutualité

Publié dans African diaspora

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