La souffrance du peuple Haïtien sous fond de découverte de pétrole et d’uranium.

Publié le par hort

 

"Ma décision de détruire l'autorité des noirs en Saint Dominque ('Haïti) n’est pas fondée tellement sur des considérations de commerce ou de l’argent, mais sur le besoin de bloquer pour éternité la marche des noirs dans le monde. "  - Napoléon Bonaparte

La citation par Napoléon au dessus dit long sur la tragédie en haiti aujourd’hui. N’oubliez pas que l’occident a déjà dit qu’il y a trop de gens dans le monde et pas assez de ressources. Par conséquent, il faut éliminer un grand nombre de ceux qu’ils appellent des ‘mangeurs inutiles’ d’ici 2050. Ils viennent d’éliminer 100,000  en Haïti. De plus, il y a des informations qui suggère que le tremblement de terre n’était pas vraiment naturel, mais provoqué par une bombe que les américains testaient dans la région. (Article en bas de page à lire et traduire en français.  « Un tremblement de Terre qui "a mal tourné" ». http://tr.voila.fr/) Souvenez vous que le tsunami en Indonésie est arrivé à cause des tests que les américains faisaient aussi dans la région à cette époque. J’ai une question. Avez-vous rémarqué que ces tragédies arrivent en fin ou de début de l’année? En Indonésie, c’était fin décembre/Haïti début de l’année. Pourquoi ? Normalement, à la fin de l’année on fait un bilan de  l’année qui s’en va et des prévisions de celui qui arrive. Mais, comme les gouvernements n’ont plus rien a proposé aujourd’hui, on programme les tragédies pour que nous ne les demandions plus de compte en ce qui concerne les problèmes de tous les jours. Les tragédies deviennent donc notre préoccupation majeure.  Regarder autour de vous, tout le monde ne parle que d’haiti tandis que d’habitude on s’en fiche des haïtiens. C’est l’hypocrisie totale. D’autant plus que ce sont les occidentaux qui maintiennent les pays en voie de développement dans un état de pauvreté extrême. Ils savent très bien que dans ces pays à cause de l’état de délabrement qu’il y aura forcement des catastrophes. Quand ces catastrophes arrivent, comme dans le cas d’haiti, l’occident peut simplement redorer son blason en entervenant dans ces pays en tant que ‘sauveur’  selon le titre d’un journal.  (les Tarzans modernes). C’est une très bonne stratégie,  puisque que la personne qui crée le problème est la même à proposer la solution. Nous ne sommes pas dupe. Hort

 

Haïti : Souffrance, chaos et dignité !

 

 J. P. Omotunde

16/1/10

http://africamaat.com/Haiti-Souffrance-chaos-et-dignite

Après avoir exterminés les Indiens et annexés la partie occidentale de l’île, les Français par l’intermédiaire de Colbert, intègrent finalement en 1630 Saint Domingue à la Compagnie esclavagiste des Indes Occidentales. Pour son extrême rentabilité, cette presqu’île reçu alors comme surnom : la Perle des Antilles. [1] Découverte par le criminel navigateur Christophe Colomb, cette presqu’île nommée autrefois Ayiti par les Indiens Taïnos, allait connaître un autre destin. La France y déporta quelques millions d’hommes, de femmes et d’enfants d’Afrique noire qu’elle ose dire aujourd’hui qu’elle a « acheté » le long des côtes à des pseudo-rois [2], pour les mettre en esclavage. Cette merveille des Antilles devint alors le siège commercial du diable ! En l’an 1774 seulement, sur 562 navires négriers qui quittèrent les plantations antillaises pour la métropole française, 353 provenaient d’Haïti, soit 63 % du total, pour une valeur marchande totale de 126 000 000 de livres, se décomposant comme suit :

 

Sans oublier l’or et l’argent provenant des mines.

 

Sur les registres français du commerce, pour la seule année 1788, la valeur des biens produits par Haïti avait rapporté 129 000 000 de livres (café, sucre, cacao, roucou, bois de teinture, indigo, or et argent….). Si par un jeu rapide d’équivalence, nous convertissons la livre tournois de l’époque en euros actuels, pour la simple année 1788, nous obtenons, tenez-vous bien : 1 935 000 000 d’euros/ ans.  Ainsi, 30 000 colons esclavagistes français ont maintenu en esclavage plus de 600 000 captifs africains durant plus de 2 siècles, pour y produire entre autre, les ¾, de la production mondiale de sucre. Le bénéfice pour les Français est Elf, que dis-je Total ! (on se comprend !). La mortalité étant la plus élevée, il fallait introduire chaque année 50 000 à 100 000 nouveaux captifs. La terreur et la bestialité atteignaient alors des sommets. Les 30 000 mulâtres furent exclus du jeu du pouvoir par des blancs jusqu’au-boutistes qui leur laissa posséder néanmoins des plantations.

 

Arrive alors Ogé en 1790, un mulâtre fortuné qui tente d’imposer l’égalité civique pour tous. Il finira écartelé le 25 février 1791 par les colons Blancs français, fidèles défenseurs de la « White Supremacy » version KKK ! . C’est alors que Boukman, un prêtre vaudou, à la tête d’une troupe d’élite d’esclaves déportés vers les camps de concentration commerciaux français des Amériques, va invoquer du 14 au 23 août 1791, la divinité africaine lors d’une cérémonie qui resta mémorable dans l’histoire des Noirs de l’île : la cérémonie du Bois Caïman. [3]C’est le début officiel de la révolte et les colons blancs y ont laissé leur…. peau !


Lorsque le 29 aôut 1793, Sonthonax annonça la fin de l’esclavage sur l’île, avant le décret officiel de la Convention du 4 février 1794, un certain Toussaint devint l’homme fort du pays. Il prit alors la direction de l’île, annexa la partie espagnole de Saint-Domingue et mena l’île vers des nouveaux sommets de rentabilité avec des hommes et des femmes libres, cette fois. Mais à Paris, Napoléon qui vient d’officialiser la création de la Banque de France et négocier la paix avec les Anglais, veut remplir les caisses et assurer pour les siens, le contrôle économique de l’île en rétablissant l’esclavage. C’est alors que Toussaint Louverture passa à l’action en unifiant Noirs et métis afin de faire front commun contre les milliers de soldats envoyés par l’Empereur pour mater les Nègres. Ainsi, le 14 décembre 1801, 36 navires que guerre emportant 23 000 soldats français, quittèrent Brest pour le Cap haitïen, sous le commandement de l’amiral Louis Thomas Villaret de Joyeuse. Dès leur arrivée, les hommes passèrent sous le commandement du général Charles Leclerc, mari de Pauline Bonaparte et beau-frère du Premier Consul.

 

Une autre expédition militaire de 3500 hommes prit la direction de la Guadeloupe pour, après une guerre terrible, rétablir l’esclavage. Mais en Haïti, l’entreprise militaire se solde par un désastre total. Le 7 juin 1802, Toussaint, après avoir rédigé la 1ère Constitution du pays, accepta de converser avec Leclerc à propos de l’arrêt de l’entreprise napoléonienne. Mais il est capturé par traîtrise par ce dernier. C’était en fait un piège tendu au leader noir par les Français dont le code de l’honneur tomba une nouvelle fois, plus bas que terre. Déporté vers l’hexagone, Toussaint mourra dans le Jura au fort de Joux, le 7 avril 1803. « En me renversant, on n’a abattu à Saint-Domingue que le tronc de l’arbre de la liberté, mais il repoussera car ses racines sont profondes et nombreuses », avait-il prédit.

 

Débarrassé de Toussaint, les Français pensent alors être sur un boulevard en Haïti. Après le décès de Leclerc atteint de fièvre jaune et d’une partie des troupes françaises restante, le vicomte Donatien de Rochambeau alors commandant, arrivent avec 10 000 hommes mais aussi…. des centaines de chiens de combat affamés qui furent lâchés contre la population. La cruauté française est alors au Zénith. Mais entre alors en scène Jean Jacques Dessaline, adjoint de Toussain, qui va réduire à néant le projet de Rochambeau. Ainsi, sur 70 000 soldats envoyés pour mater les Nègres, 60 000 ont péri ! La victoire est mémorable, largement mondialisée, l’espoir est permis, la frayeur des colons des autres plantations gravit les derniers échelons, l’esclavage est définitivement abolit sur cette colonie !


La victoire est mémorable !

Cette victoire a fait dire à Anténor Firmin : « Chaque fois que j’entends un blanc dire qu’il est la race supérieure, je me contente d’esquisser un sourire en direction de Dessaline et de Toussaint ». Le 1er janvier 1804 l’Indépendance d’Haïti est proclamée et l’un de ses articles proclame « qu’aucun blanc, quelle soit sa nation, ne mettra pied sur ce territoire à titre de maître ou de propriétaire et ne pourra à l’avenir y acquérir aucune propriété ». Mais en 1825, le roi de France Charles X assomme les espoirs de l’île en la menaçant une nouvelle fois militairement. Leur indépendance, les anciens captifs devront la payer aux colons français, 150 000 000 de francs or, ramenée par la suite à 90 000 000, soit 1 350 000 000 euros actuels.  Les forces coloniales françaises exigent 30 millions tout de suite et imposent alors un prêt avec 6 millions d’intérêt. La France exige un blocus international contre l’île et encore un remboursement avec les denrées de son choix, ce qui va entraîner la ruine totale de l’économie haïtienne.


Le citoyen haïtien est spolié par la France mais paie jusqu’en 1972 avec plusieurs millions d’intérêts en plus, la totalité de la dette [4]. Rappelons que Jules Ferry fut particulièrement menaçant pour le paiement de cette dette, vu qu’il avait besoin d’argent pour financer la colonisation de l’Afrique. Durant la révolution française, on coupe la tête du roi mais pas celle de la dette haïtienne mais on ose dire aujourd’hui sur France info, qu’Haïti doit encore à la France 63 millions d’Euros, au FMI, si ou ça. N’oubliez jamais que l’or de la Banque de France est celui des Haïtiens. Obama…, non… au bas mot, le remboursement d’Haïti et le dédommagement des citoyens pour le mal fait à ces hommes et à ces femmes qui ont osé défié le diable français [5] reviendrait à : 129 000 000 x 200 ans + 150 000 000 + 100 000 000/an * 15 = 610 milliards d’euros. Toute l’aide mondiale est encore loin de ce montant de 610 milliards d’euros, au bas mot ! Ainsi, la situation économique et sociale d’Haïti est largement imputable aux Français qui ont laminé les fondations géopolitiques du pays et oeuvré assidument pour son échouage. Échouage qui sert encore les intérêts français lorsqu’en période de référendum, on demande aux Antillais s’ils veulent être indépendant, tout en les menaçant du sort d’Haïti.

 

.....Haïti, encore en proie à la souffrance, que dit l’Afrique ?

Un texte tiré du journal le Potentiel de Kinshasa et écrit par Freddy Monsa Iyaka Duku, nous présente un point de vue africain que j’ai trouvé fort pertinent. Il a d’ailleurs été repris par le Courrier International. Inutile de nier que les soubresauts démocratiques d’Haïti ont été sponsorisé par la France et les USA. Haïti est un enjeu notoire pour ces anciennes nations esclavagistes. Aussi, le Monde Noir doit se mobiliser pour défendre les siens. Il y a d’énormes intérêts en jeu (pétrole, uranium...). Mais tout de suite, voilà une voix africaine :

« Nul ne sait contrôler la nature ou arrêter sa fureur. Même les nombreux vaudous du peuple haïtien, avec leurs dons surnaturels, ont été incapables d’envoûter et de neutraliser la nature. On parle de malédiction qui s’abat sur ce peuple déjà meurtri par la pauvreté. On brandit l’incapacité du gouvernement, l’institutionnalisation de la corruption, l’inexistence de l’Etat, de l’administration... Mais ce pays est-il le seul au monde à réunir toutes ces tares ?

 

Haïti est en pleurs. Jamais ce pays n’a connu un tel tremblement de terre depuis 200 ans. Les images sont insoutenables. Des immeubles, des hôpitaux et des écoles se sont écroulés comme des châteaux de cartes. Le palais présidentiel n’a pas été épargné, la mission de l’ONU non plus. Le séisme a ravagé tout le pays et quasiment détruit la capitale, Alors, forcément, les questions s’enchaînent. Pourquoi le sort s’abat-il ainsi sur cette population déjà exsangue ? La malédiction ? C’est une piste que l’on ne peut écarter, car les secrets de la nature sont insondables. Mais nul ne sait de quel côté de la barrière se trouvent les vaudous : personne n’a la maîtrise de la nature ! Elle est capable de surprendre l’humanité et causer des dégâts considérables. C’est peut être ce qui est arrivé à Haïti.

 

Les scientifiques avaient prédit qu’un séisme se produirait dans cette partie du monde. C’était en 2007. Certes, dans leurs prévisions, les scientifiques ne fournissaient pas de données exactes sur sa date. Mais ils étaient affirmatifs. Et, malgré cela, aucune disposition particulière n’avait été prise en Haïti. La vie a continué, comme si aucun danger ne menaçait. Et le pire est arrivé. Alors, à qui la faute ? On accuse en premier lieu le gouvernement d’avoir manqué à ses responsabilités politiques. Comme au Japon, il fallait prendre des dispositions pour construire des habitations susceptibles de résister aux séismes. Hélas ! Haïti n’est pas le Japon pour disposer de dirigeants hautement responsables, du matériel nécessaire de prévention et de construction. Haïti figure parmi les pays les plus pauvres du monde : à la 146e place (sur 153) selon l’indice du développement humain. Haïti, selon les analystes, est un non-Etat.

L’Afrique va t-elle rester muette devant cette catastrophe ?

Mais Haïti n’est pas le seul non-État dont les dirigeants se distinguent par leur insouciance criminelle, leur incapacité à organiser des institutions fortes, à sécuriser les populations...Il existe d’autres Haïti sur d’autres continents, où même une calamité naturelle maîtrisable débouche toujours sur une catastrophe. Il existe d’autres Haïti, où des responsables ont été placés au pouvoir par des ingérences étrangères. Ils pillent impunément leur propre pays, ne prennent aucune disposition pour faire face aux événements naturels.Il existe d’autres Haïti dont les dirigeants ont perdu tout réflexe de dignité et se sont mis au service de puissances étrangères, des organisations internationales et se font les complices de leurs complots diaboliques par intérêt personnel.

Le cas haïtien doit interpeller tout le monde. »

Surtout en Afrique, qui reste muette devant cette catastrophe.

.....

Que cache cet engouement international pour Haïti ?

Un autre fait marquant doit attirer notre attention. Africamaat vend la mèche pour que nous soyons avertis. Le colon "n’a point d’amis, il n’a que des intérêts", dixit De gaulle !  Depuis, une dizaine d’année, en faisant des recherches, on a trouvé du pétrole en Haïti et aussi de l’uranium. Le témoignage ci-dessus nous prouve que loin d’être des faits imaginaires, il s’agit bien de la réalité. Avons-nous alors trouvé les raisons de cet engouement mondial pour Haïti depuis le séisme ? Connaissant nos leucodermes et leur intérêts économiques "avant tout", il ne reste que peu de place pour les doutes.

 

Que disent donc les experts ? (article extrait du site metropolehaiti.com Haïti regorge de pétrole affirment Daniel et Ginette Mathurin) :

« Les scientifiques Daniel et Ginette Mathurin indiquent que le sous sol haïtien est riche en hydrocarbures et en combustibles fossible qui ont été répertoriés par des spécialistes étrangers et haïtiens. " Nous avons relevé 20 sites pétrolifères ", lance Daniel Mathurin précisant que 5 d’entre eux sont jugés de grande importance par les spécialistes et les politiques.

 

Le Plateau central, notamment la région de Thomonde, la plaine du cul-de-sac et la baie de Port-au-Prince regorgent d’hydrocarbures, dit-il ajoutant que les réserves pétrolifères d’Haïti sont plus importantes que ceux du Vénézuela. " Une piscine olympique comparée à un verre d’eau voilà la comparaison pour montrer l’importance des gisements de pétrole haïtien comparés à ceux du Vénézuela", explique t-il. Le Vénézuéla est l’un des plus grands producteurs mondiaux de pétrole. Daniel Mathurin révèle que des enquêtes de plusieurs gouvernements antérieurs ont permis de vérifier l’existence de ces importants gisements de pétrole. Il rappelle qu’un document du parti Fanmi Lavalas au pouvoir en 2004, avait précisé les nombreux sites d’hydrocarbures en Haiti. Selon Daniel et Ginette Mathurin, la région des lacs, avec des villes comme Thomazeau et Cornillon, renferme d’importants gisements de pétrole. Interrogée sur la non exploitation de ces sites, Ginette Mathurin a précisé que ces gisements sont déclarés réserves stratégiques des États Unis d’Amérique. Tout en faisant état de son incompréhension d’une telle situation, elle rappelle que la caraïbe est considérée comme l’arrière cour des États Unis.

 

Cependant Daniel Et Ginette Mathurin indiquent que le gouvernement américain avait en 2005 autorisé l’exploitation des réserves stratégiques des États Unis. Cette porte doit être utilisée par les politiques haïtiens pour lancer des négociations avec des compagnies américaines dans la perspective de l’exploitation de ces gisements ajoute Daniel Mathurin. Les spécialistes soutiennent que le gouvernement de Jean Claude Duvalier avait vérifié l’existence d’un important gisement de pétrole dans la baie de Port-au-Prince peu de temps avant sa chute. De plus, Daniel et Ginette Mathurin révèlent que l’Uranium 238 et 235 et le zyconium existent en gisement dans plusieurs régions notamment à Jacmel. L’Uranium est utilisé dans les réacteurs nucléaires pour la production d’énergie électrique. »

 

Il est donc intéressant de constater que toutes ces découvertes ont été soigneusement caché de l’opinion publique. Et ce n’est pas tout ! Un autre témoignage rédigé depuis 2004 par Georges Michel alertait les communauté noire sur la scène internationale, à propos de ces mêmes découvertes :

« Depuis des temps immémoriaux, ce n’est un secret pour personne que dans le sous-sol des deux états qui se partagent l’Ile d’Haïti et dans les eaux avoisinantes, il existe d’importants dépôts d’hydrocarbures encore inexploités, on ne sait pourquoi. Déjà au début du XXème siècle , la carte physique et politique de l’Ile d’Haïti, dressée en 1908 par Messieurs Alexandre Poujol et Henry Thomasset, signalait un important gisement de pétrole en Haïti au voisinage de source du Rio Todo El Mondo, Affluent de droite du fleuve Artibonite, plus connu aujourd’hui sous le nom de Rivière de Thomonde. (le mot Thomonde viendrait-il de Todo El Mondo ?) le gisement du pétrole en question se trouve à cheval sur la limite entre les arrondissements de Hinche et de Mirebalais, dans une zone montagneuse, située au pied de la chaîne des Montagnes Noires, en direction plein ouest de Thomonde.

 

La même carte signale un gisement de pétrole dans la plaine dominicaine d’Azua, à une faible distance au nord de la République Dominicaine de la ville d’Azua. D’après les informations dont nous disposons, ce dernier gisement en République Dominicaine avait été mis effectivement en exploitation dans la première moitié de ce siècle il avait produit jusqu’á 60.000 barils de pétrole par jour, puis avait été fermé, ayant été jugé à l’époque "insuffisamment rentable". Toujours pour rester en République Dominicaine, on annonçait qu’en 1982 il avait été découvert en face de cette plaine d’Azua, un immense gisement de pétrole off-shore au large de Barahona, mais que ce gisement avait été laissé inexploité.

 

Ceux qui ont fait le voyage Port-au-Prince/Santo-Domingo peuvent témoigner que la plaine d’Azua et son littoral ressemble à s’y méprendre à la zone de Vieux-Bourg d’Aquin et du littoral correspondant. Il ya des chances raisonnables qu’il y ait donc des dépots d’hydrocarbures dans la région haïtienne homologue, d’autant que nous sommes laissé dire que dans la plaine des Cayes il y avait des indices géologiques de présence de pétrole, de même que dans la baie des Cayes, entre les Cayes et l’Ile-à-Vache.

 

Nous nous baignions en 1975 à Cayes-à-l’Eau, quant nous eûmes les pieds souillés par une sorte d’huile noirâtre qui suintait du fond marin. Un pêcheur du lieu nous avait expliqué que c’était chose courante en cet endroit.

Il en fait rapport d’un phénomène similaire dans d’autres régions du pays. Paraît-il en Plaine de Léogane et au pied du Morne-à-Cabrit. On a signalé également la présence de schistes bitumineux dans le Département de la Grand-Anse. Toujours est-il qu’il existe de nombreux endroits dans notre île (Haïti et République Dominicaine) qui présentent tous les critères géoligiques de présence d’hydrocarbures. En Haïti, citons la plaine des Cayes, la plaine de Léogane, la plaine du Cul-de-Sac, la plaine des Gonaïves et la Savane désolée, la Plaine du Nord. L’Île de la Gonâve et les littéraux correspondants pour les gisements off-shore. Dans cette liste, il ne faut pas oublier le grand bassin sédimentaire haïtien du Plateau Central.

 

Dans le courant des années 50, la Compagnie Knappen-Tippen-Abbet (surnommée par les populations locales (Compagnie Ti-pain à beurre) avait effectué des forages à la Gonâve, en plaine de Cul-de-Sac, au Plateau-Central et dans la région des Gonaïves. Tous ces forages s’étaient avérés extrêmement prometteurs et les résultats avaient été au-delà des espérances. Cependant, les grosses multinationales pétrolières, dont certaines opéraient en Haïti, avaient fait pression pour que les gisements découverts ne fussent pas exploités. Haïti n’était ni l’Arabie Saoudite ni le Koweit. A une époque où le baril de pétrole brut se vendait un peu plus d’un dollar, et que le Golfe Persique en fournissait à gogo, il n’y avait aucune raison pour ces Compagnies de mettre en exploitation des gisements beaucoup moins rentables, alors que l’ARAMCO faisait la pluie et le beau temps en Arabie, à vil prix, pillant même les précieuses ressources pétrolières de ce royaume.

 

On garderait les gisements haïtiens ainsi que d’autres gisements en réserve pour le XXIème quand la pactole moyen-oriental se serait tari. C’est ce qui arriva !. Les puits de la Knappen-Tippen-Abbet furent numérotés, soigneusement cadenassés ou scellés avec du ciment et on les oublia.

Les rapports de cette immense campagne de forage ne furent, semble t-il jamais communiqués aux Haïtiens. Pensez-vous, on n’allait jamais remettre à ce ramassis de nègres arriérés des informations qui leurs permettraient de travailler à leur libération économique. Ce serait les rendre trop puissants et donner trop de pouvoir à la petite Haïti.

Les Haïtiens n’avaient qu’a attendre un demi-siècle ou un siècle pour cela. Cependant, la campagne fructueuse de Knappen-Tibben-Abbet donna l’occasion à de nombreuses promotions d’écoles haïtiens, préparant leur certificat d’Études Primaires et étudiant dans le manuel de géographie d’Haïti des Frères de l’Instruction Chrétienne, d’apprendre que notre sol possédait des gisements de pétrole, au Plateau Central, et à la Gonâve. Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd…

Il est généralement admis dans tous les milieux pétroliers qu’il existe des gisements d’hydrocarbures dans le sous-sol de l’île d’Haïti, mais ces milieux ne sont pas pressés de les mettre en exploitation, tellement les réserves aisément disponibles et déjà répertoriées sont importantes dans les grandes régions productrices de pétrole du monde. On aura toujours le temps de penser à l’île d’Haïti.

On a cependant failli penser à nous lors de la crise du Golfe quant les gisements Kowetiens, Saoudiens et autres étaient menacés par Saddam Hussein. Si les cubains n’avaient pas fait de grands efforts par eux-mêmes pour mettre leur pétrole en exploitation, personne ne l’aurait fait pour eux à leur place. Si ce n’étaient pas les efforts des Cubains, le pétrole cubain serait logé dans les entrailles de la terre, comme l’est toujours le pétrole haïtien. La balle est dans notre camp…

Si les grandes compagnies ne sont pas intéressées à s’occuper de nous et de notre pétrole, nous aurions pu demander à nos voisins cubains de venir nous aider à exploiter notre pétrole.

Dans leur quête dramatique pour le pétrole, les cubains ont développé une technologie et un savoir-faire dont nous pourrions, en échange de leurs services, céder aux cubains une partie de la production pétrolière nationale et leur donner une part de bénéfices. Une mission de responsables gouvernementaux et d’hommes d’affaires haïtiens devrait partir pour Cuba en ce sens.

La triste affaire de l’embargo international a bien montré que nous devons nous débrouiller tous seuls, et surtout que nous n’avons pas à attendre les O.K. du grand Voisin du Nord pour ce qui touche à nos intérêts vitaux. L’ensemble du corps social a pu voir et bien se rendre compte de la manière dont le Grand Voisin du Nord nous a traités et nous traitera encore à l’avenir. Haïti ne sera sauvée que par les Haïtiens, et par les Haïtiens seuls, c’est la principale leçon de l’embargo.

Si notre pétrole avait été disponible, on aurait pas été forcé de capituler honteusement à la suite du blocus pétrolier décidé au mépris du droit international avec leur infâme résolution 841, par les grandes puissances portant désormais le nom pompeux et ridicule de " communauté internationale".

Nos responsables, nos grands brasseurs d’affaires, nos économistes ultra-libéraux, nos grands contrebandiers, nos Chicagos-Boys anti-nationaux et autres ruffians, auraient préféré importé de l’air, plutôt que de mettre en exploitation les ressources d’Haïti. Avec un zèle qu’il est difficile à comprendre, ils obéissent au doigt et à l’oeil aux injonctions du FMI et de la Banque Mondiale, et se mettent avec ces deux organismes pour détruire l’économie haïtienne, et en particulier notre précieuse agriculture.

Néanmoins, ils se retrouvent bien attrapés et nous avec, quand pour l’impérialisme, pour satisfaire ses macabres desseins, décide d’imposer un embargo, le dernier embargo (il y en aura peut-être d’autres à l’avenir, qui sait ?) a prouvé qu’il faut accélérer l’intégration économique avec la République Dominicaine.

Les deux Républiques devraient s’engager par traité à se fournir mutuellement du pétrole quelques que soient les décisions d’une tierce partie. La construction d’un oléoduc transinsulaire, Barahona-Port-au-Prince, pourrait être un élément de cette intégration pétrolière entre les deux pays qui se partagent l’île.

En attendant de pouvoir consommer notre pétrole dont les excédents fournissaient aussi de précieuses devises dont nous avons besoin, il faut augmenter les capacités de stockage de produits pétroliers sur le territoire de la République, et de constituer d’importants réserves stratégiques. L’embargo pétrolier de 1991 est par ailleurs un argument de poids pour la reconstruction de nos chemins de fer. »

Ainsi, la " Communauté Internationale " laisse d’elle une image de hyènes caucasiennes assoiffées, inhumaines et baveuses mêmes devant les richesses du sous-sol des pays du sud. L’immoralisme atteint encore des sommets.

 

Le sous-sol d’Haïti est riche... Mais les Haïtiens sont des boat people !.... Sans champs de cacao, la Belgique est le pays du chocolat,  Sans mines de diamants, la France est un pays leaders dans la vente des bijoux en diamants, etc...  ! 

Et pendant ce temps là, que fait le peuple devant tant d’injustice, de cris de femmes en pleurs face à leur pays que l’on pille (toujours les mêmes) ? Où est ce peuple qui parle de Droit de l’Homme, d’écologie, d’esprit sportif ?

Bippppp, bippppp, bippppp, bipppppp..... allo ? allo ? Y-a-t-il quelqu’un ????


Références bibliographiques:

[1] Devenue depuis l’embargo, un pays sous-développé.

[2] rappelons pour les amnésiques, qu’il n’y avait aucun royaume le long des côtes atlantiques

[3] Où était alors Jésus Christ ?

[4] la France a exigé des sommes avant de signer un contrat de coopération

[5] qui est toujours actif puisqu’il agit encore pour ne pas que les français comprennent qu’ils doivent, pour retrouver un semblant de dignité, d’honneur et d’humanité, rembourser Haïti les dommages et intérêts de sa victoire à la loyale



http://www.whatdoesitmean.com/index1322.htm

US Quake Test Goes "Horribly Wrong", Leaves 500,000 Dead In Haiti

By: Sorcha Faal,

January 14, 2010


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A grim report prepared by the Russian Northern Fleet for Prime Minister Putin is stating today that the catastrophic earthquake that has devastated the Island of Haiti was the 'clear result' of a United States Navy test of one of its 'earthquake weapons' planned to be used by the Americans upon the Persian Nation of Iran but had gone 'horribly wrong'.

 

The Northern Fleet has been monitoring US Naval movements and activities in the Caribbean since 2008 when the Americans announced their intention to re-establish their Forth Fleet that had been disbanded in 1950, and which was responded to by the Motherland when later that year a Russian flotilla led by nuclear powered cruiser Peter the Great began their first exercises in this region since the ending of the Cold War.

 

Though virtually unknown to the American people, the use, and perfection, of earthquake weapon technology has a decade's long history that began with the former Soviet Union exploding a 10 megaton nuclear bomb in September, 1978 and then 'redirecting' its shockwave towards Iran where it resulted in a catastrophic 7.4 magnitude earthquake, an event which hastened the downfall of the US backed regime headed by the Shah.

 

This attack upon Iran by the Soviets was countered by the Americans in April, 1979 when they unleashed one of their newly developed 'atomic powered' earthquake weapons against the former communist Nation of Yugoslavia which resulted in a 7.2 magnitude earthquake.

 

Since the late 1970's, the United States has 'greatly advanced' the state of its earthquake weapons and, according to these reports, now employees devices employing a Tesla Electromagnetic Pulse, Plasma and Sonic technology, along with 'shockwave bombs' they have previously been accused by Russia of employing in their war against the Afghan peoples when one of these 'devices' was exploded in Afghanistan in March, 2002 triggering a devastating 7.2 magnitude earthquake.

 

Interesting to note in these reports are stating that the earthquake weapons test conducted by the US Navy this week in the Caribbean that destroyed Haiti was 'most probably' based upon the same type of Tesla technology held responsible for the catastrophic January17, 1995, 6.8 magnitude earthquake that laid to waste the Japanese city of Kobe, and which the mysterious Aum Shinrikyo cult had warned 9 days prior was going to occur, and as we can read:

 

"Aum's charismatic guru, Shoko Asahara, predicted the Kobe quake nine days before the event. In an 8 January 1995 radio broadcast, Asahara stated "Japan will be attacked by an earthquake in 1995.

 

The most likely place is Kobe." Hideo Murai, the late Science and Technology minister for Aum Shinrikyo also adhered to this view. Murai - said to have been the most intelligent Japanese who ever lived - was murdered in a Yakuza orchestrated assassination shortly after speaking on the record to foreign news correspondents.

 

"Murai presented his allegation in an April 7 1995 news conference at the Foreign Correspondent Club in Japan. In answer to questions about the Kobe quake, Murai said

 

"There is a strong possibility of the activation of an earthquake using electromagnetic power, or somebody may have used a device that applied force inside the Earth." The Aum leadership believed the Kobe quake an act of war:

 

"The City of Kobe was hit by a surprise attack." they claimed, adding the City was an ".appropriate guinea pig."

 

 

Note: The Aum Shinrikyo religious order was destroyed shortly after their releasing of this information to the public when blamed for the March 20, 1995 sarin gas attack upon the Tokyo subway system which resulted in 11 of their members, including their leader, being sentenced to death.

 

FSB reports on Aum Shinrikyo further state that their knowledge of the planned use of these 'doomsday' devices was gained from the US computer hackers belonging to the Branch Davidian religious order who had penetrated some of the American defense establishments most secret files and resulted in their, likewise, being completely destroyed in what is now known as the Waco Siege ordered by then US District Attorney, and currently Obama's US Attorney General, Eric Holder.

 

 

The Tesla weapons being developed by the United States are based upon the research of Nikola Tesla who was an inventor and a mechanical and electrical engineer.

 

He was one of the most important contributors to the birth of commercial electricity and is best known for his many revolutionary developments in the field of electromagnetism in the late 19th and early 20th centuries.

 

 

Tesla's patents and theoretical work formed the basis of modern alternating current (AC) electric power systems, including the polyphase system of electrical distribution and the AC motor, with which he helped usher in the Second Industrial Revolution.

 

Tesla is also credited as the inventor of modern radio by the US Supreme Court.

 

To Tesla's earthquake weapons research conducted in the early 20th century we can further read:

 

"He put his little vibrator in his coat-pocket and went out to hunt a half-erected steel building.

 

Down in the Wall Street district, he found one; ten stories of steel framework without a brick or a stone laid around it. He clamped the vibrator to one of the beams, and fussed with the adjustment until he got it.

 

Tesla said finally the structure began to creak and weave and the steel-workers came to the ground panic-stricken, believing that there had been an earthquake.

 

Police were called out. Tesla put the vibrator in his pocket and went away.

 

Ten minutes more and he could have laid the building in the street.

 

And, with the same vibrator he could have dropped the Brooklyn Bridge into the East River in less than an hour.

 

Tesla claimed the device, properly modified, could be used to map underground deposits of oil.

 

A vibration sent through the earth returns an "echo signature" using the same principle as sonar.

 

This idea was actually adapted for use by the petroleum industry, and is used today in a modified form with devices used to locate objects at archaeological digs."

   

Important to note at this point are that modern day experiments seeking to discredit Tesla's earthquake weapons technology have been directed against structures designed to withstand the effects of earthquakes, buildings which in the early 20th century, like those in Haiti today, were not built to withstand such resonance.

 

A most critical difference when viewed in the light of the US Navy's testing of 2 of these earthquake weapons this past week and where in their Pacific test it resulted in a 6.5 magnitude earthquake hitting the area around the Northern California city of Eureka causing no deaths, their Caribbean test has caused an estimated 500,000 innocents to die.

   

Equally important to note are these reports stating that 'more than likely' the US Navy had 'full knowledge' of the catastrophic damage this earthquake weapons test could potentially have upon Haiti and had pre-positioned their Deputy Commander of their Southern Command,

 

General P.K. Keen, on the island to oversee relief efforts if needed.

   

To the end result of these weapons being tested by the United States, these reports warn, are for the Americans planned destruction of Iran through a series of catastrophic earthquakes designed to bring down their present Islamic regime.

 

 

Most unfortunately in all of these events are the peoples of Haiti, who are suffering under conditions so horrible, that even in the best of scenarios, their functioning as a viable Nation has completely come to an end, and for reasons and purposes they have no comprehension of at all as they have become just the latest victim in the New Great Game that will decide the winners and losers of this 21st Century.

 

 

Publié dans African diaspora

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