Paul Girod de Langlade : un raciste à la tête des états généraux

Publié le par hort

Zinfos974.com

Paul Girod de Langlade : un raciste à la tête des états généraux

   Pierrot Dupuy
Jeudi 06 Août 2009

 

Un article du site d’informations Zinfos974 qui permet d’avoir une idée claire et nette de la valeur de ces Etats Généraux de l’Outre Mer [EGOM] et de ceux par qui ils ont été réalisés.

 

Plainte contre le préfet Paul Girot de Langlade pour propos racistes

Les faits se sont déroulés le 31 juillet dernier. La veille, le Préfet Paul Girot de Langlade avait terminé sa mission de responsable de l’organisation des Etats généraux et il avait passé le relais à Françoise Vergès, l’experte transversale, et avant de prendre l’avion pour rentrer à Paris.

 

A l’arrivée à Orly, peu avant 7 heures du matin, le préfet Girot de Langlade est passé, comme tous les passagers, sous les portiques de sécurité de l’aéroport. C’est à ce moment que l’alarme a retenti et que l’agent de sécurité de la société "Sécuritas" lui a demandé de vider ses poches. Il n’en a pas fallu plus pour que le préfet Girot de Langlade "pête un cable" et lance le contenu à la tête de l’employé, tout en tenant des propos racistes : "On se croirait en Afrique" et "il n’y a que des noirs ici"...Effectivement, les deux agents de sécurité étaient des "blacks", comme on dit en Métropole. Une collègue du premier agent de sécurité qui assistait à la scène lui a alors demandé de garder son calme. Ce à quoi Paul Girot de Langlade a mis en avant sa qualité de préfet, ce qui lui a valu la réponse cinglante de l’employée : "Vous êtes donc bien placé pour savoir qu’il faut respecter les lois".

 

La jeune femme n’a pas voulu en rester là et a porté plainte hier nominativement contre le préfet Paul Girot de Langlade pour "propos diffamatoires à caractère raciste" auprès du parquet d’Evry, tandis que son collègue masculin se contentait d’une main courante. A noter que la femme qui accompagnait Paul Girot de Langlade y est allée elle aussi de son couplet raciste : "De toutes façons, il n’y a que des personnes de couleur comme vous qui montent au créneau..."

 

Paul Girot de Langlade, n’en est pas à son coup d’essai dans le domaine.. Au mois de septembre 2007, il avait été placé "hors cadre" par le Conseil des ministres. Autrement dit, il avait été révoqué de son poste à la suite de sa condamnation à 2.000 euros d’amende pour "incitation à la haine raciale". Il avait déclaré dans "La Nouvelle République" : "Il y a trop de gens du voyage sur l’Indre et Loire. On a été trop laxiste pendant trop longtemps (…) il faut arrêter de se voiler la face. Chacun sait que quand ils arrivent quelque part, il y a de la délinquance"... Il avait fait appel du jugement et avait obtenu gain de cause après avoir reçu le soutien d’un très grand nombre de personnes dont l’ensemble des élus de droite et socialistes d’Indre-et-Loire et d’une grande majorité des élus des départements dont il a eu la charge. Une pétition avec près de 2 000 signatures a même été remise fin 2007 au Président de la République par Yves Dauge (PS) et Philippe Briand (UMP), parlementaires d’Indre-et-Loire. Il a finalement été relaxé de toutes les charges pesant à son encontre par un arrêt de la Cour d’appel de Paris le 25 juin 2008.

 

En 2004, le même tribunal correctionnel de Paris avait relaxé Paul Girot de Langlade, alors préfet du Vaucluse, pour avoir déclaré le 23 octobre 2002 lors d’une conférence de presse à Carpentras que les gens du voyage "vivent d’escroquerie et de rapines". Si le procureur avait estimé que la diffamation était constituée, le tribunal ne l’avait pas condamné, jugeant que le représentant des nomades avait mal formulé la poursuite.

Jamais deux sans trois...

 

Caribcreole.com

Social : Le LKP annonce déjà la couleur de la rentrée

Pointe-à-Pitre.

 Lundi 10 août 09..

 

Le LKP n’a pas eu le temps de prendre des vacances. Après une tournée d’une semaine aux Etats-Unis, une série de manifestations et de rencontres à l’attention des Cari-Guadeloupéens revenus opéyi, une participation aux Journées Nationalistes de Corse ce week-end, voilà que dans un long communiqué, LKP donne le tempo d’une rentrée qui risque de pas être très calme. Premier indicateur : un grand meeting le 28 août prochain à Pointe-à-Pitre. L'Etat colonial français en konplosité avec le Patronat de Guadeloupe et déotwa zéli loko, ont mis en place un plan diabolique et revanchard contre le peuple gwadloupéyen et surtout contre tous ceux qui se sont dressés contre la Pwofitasyon. Tous les moyens les plus hypocrites sont mis en œuvre pour dékalé LKP aux yeux de l'opinion publique.

Le succès de la grève LKP, les changements profonds qu'elle provoque dans notre société les déstabilisent. Yo ozabwa. En réponse, ils veulent rendre les 44 jours de grève et le LKP responsables de toutes les difficultés économiques et sociales actuelles de notre pays, conséquences de leurs actions passées et présentes. Ki Yo vé Ki Yo vé pa, la grève générale de 44 jours observée par l'ensemble des travailleurs avec un soutien sans précédent du peuple gwadloupéyen et d'une partie de l'opinion MONDIALE, a permis de satisfaire d'importantes revendications :


* 200 euros d'augmentation pour les salaires les plus bas
* La baisse des prix sur plus de 1 400 produits de première nécessité
* La diminution de l'octroi de mer sur 60 familles de produits
* La baisse des prix d'un certain nombre de pièces détachées pour voitures
* La baisse du prix du Sans Plomb et du Gasoil
* La baisse des tarifs téléphoniques
* La baisse des factures d'eau
* Le gel du prix de la baguette
* Le gel des loyers chez les bailleurs sociaux
* Une aide de 13 millions d'euros pour les pêcheurs et les agriculteurs
* Une aide de 3 millions pour les personnes âgées et les handicapés
* La baisse des prix des appareillages nécessaire aux handicapés
* La baisse générale des tarifs des transports en commun et particulièrement pour les personnes âgées et les étudiants
* La prise en charge par la SYMEG des poteaux électriques additionnels pour acheminer l'électricité chez les particuliers
* Le recrutement de 19 enseignants guadeloupéens dans l'enseignement primaire
etc.

Notre plateforme de revendications comporte 146 points dans des domaines importants tels :
* Le niveau et les conditions de vie : Logement - Environnement - Transport
* L'Education, la formation professionnelle et l'Emploi des jeunes
* Les droits et les libertés syndicales
* Les services publics : Eau - Santé
* La Production : Agriculture - Pêche
* Le problème de l'empoisonnement des terres à la chlordécone
* L'aménagement du territoire : Maîtrise du foncier - Développement équilibré du territoire
* La Culture
* Les conditions de vie des personnes âgées, des personnes handicapées et des minima sociaux

Nous avons suscité un nouvel état d'esprit marqué par l'unité, la lutte, la solidarité et l'affirmation de notre dignité.
1. Yo mété on Fanm Gwadloup Minis a Koloni
2. Yo ka woukoumansé Pwofitasyon

Alors que tous les rapports des experts désignés par l'Etat français ont constaté que les sociétés pétrolières réalisent de supers profits sur le dos des consommateurs, et que le rapport des parlementaires préconise une réforme complète du mode de fixation des prix, l'Etat français décide :


* d'accorder une subvention de 44 millions d'euros à la SARA
* d'augmenter le prix du carburant alors qu'il s'était engagé à nous rembourser les sommes abusivement perçues par la SARA et les compagnies pétrolières.

Le lobby colonial, les békés et le grand patronat agissent comme des bêtes blessées, affolées mais dangereuses. Ils s'organisent pour dénaturer les accords et se venger :
* Mauvaises applications volontaires des termes de l'accord du 4 mars 2009 signé avec LKP
* Mise au placard du Comité de suivi des accords du 4 mars par le préfet avec la complicité des présidents du Conseil Général et du Conseil Régional
* Sabotage délibéré du plan d'urgence pour la formation et l'emploi des jeunes
* Dénaturation de l'accord Bino et refus de certains patrons de l'appliquer
* Insuffisance DANS LES RAYONS des produits dont les prix ont été négociés par LKP
* Augmentation des prix de beaucoup d'autres produits,
* Augmentation de certaines factures d'eau
* Refus d'indemniser les planteurs de canne : + de 100 000 Tonnes restés sur pied à la fin de la récolte 2009
* Arrogance des patrons et de l'administration dans les conflits actuels : ASFO, Maison de l'Enfance, Contrats aidés, Station Texaco Lamentin, C.V. Sécurité Pays de la Canne...
* Interprétation tronquée d'un sondage d'opinion en réalité favorable au LKP
* Licenciements abusifs des travailleurs
* Répression contre les Travailleurs combatifs, les Représentants syndicaux, certains Membres du LKP : Avocats,
Enseignants... et certains Jeunes du Gosier suite aux barrages

TRAVAYÈ, PEP GWADLOUP
NOU PÉKÉ MÈT NOU A JOUNOU, NOU PÉKÉ MOLI BA YO
FÒ NOU PARÉ POU LALIT

LKP organise des Liyannaj a Pawol dans les communes de Gwadloup et vous invite à y participer.
Bokantaj a Pawòl :
* Asi sa nou viv ansanm
* Asi sa nou ka viv jodijou é ki ké ban nou plis fòs pou kontiniyé lalit ansanm-ansanm

 

http://actualite.aol.fr/caledonie-le-president-de-lustke-se/article/20090817062912545418689

 Calédonie: le président de l'USTKE se dit victime d'"un acharnement de l'Etat

Lundi 17 Août 2009

 

Le président de l'USTKE Gérard Jodar, qui s'est vu refuser lundi un aménagement de peine, s'estime victime de "l'acharnement de l'Etat" et demande la démission du haut commissaire en Nouvelle-Calédonie, dans une interview à Libération publiée lundi et réalisée depuis sa prison.

 

"Nous sommes victimes de l'acharnement de l'Etat au travers de l'action des forces de l'ordre et du parquet de Nouméa", affirme le leader du syndicat indépendantiste, répondant à des questions posées par écrit par le quotidien. Outre une condamnation à trois mois de prison pour des faits de 2008, M. Jodar a écopé en juin d'un an de prison ferme après une action à l?aérodrome de Nouméa, dans le cadre du conflit social à Aircal qui a déclenché une série de troubles violents début août. Il est depuis incarcéré à la prison de Camp Est, à Nouméa. Il comparaîtra en appel le 25 août, alors qu'une journée de mobilisation organisée par un collectif réclamant sa libération doit avoir lieu samedi

 

Le leader de l'Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités estime avoir été condamné au terme d'un procès mené "exclusivement à charge". Selon lui, "l'Etat, le patronat et la droite locale ne rêvent que d'une chose: voir l'USTKE disparaître" "Cela fait deux fois depuis début 2008 que nous sommes chargés par plusieurs centaines de policiers et gardes mobiles, alors que nos mobilisations dans le cadre de grèves générales licites, étaient pacifiques", dénonce-t-il.

 

Quant au haut-commissaire en Nouvelle-Calédonie Yves Dassonville, il réclame son départ. "Je n'ai jamais vu un haut commissaire donner des instructions aussi brutales et tenir un discours aussi radical sous prétexte de maintenir l'ordre public", affirme le président de l'USTKE, jugeant "préférable qu'il soit muté ailleurs et que quelqu'un de plus diplomate prenne sa place"

 

Gérard Jodar s'en prend à la nouvelle secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Marie-Luce Penchard qui, lors de sa première visite dans l'archipel fin juillet n'a, dénonce-t-il, "pas pris la mesure des choses. Elle est restée dans le superficiel aux côtés des ses collègues de la droite locale. C'est dommage".

 

Le leader syndical dresse un constat "terrible" des conditions de détention à la prison de Camp Est "prévue pour 190 détenus" et qui, selon lui, "en compte 417". "Nous sommes cinq ou six dans les cellules crasseuses de 11 m2", décrit-il notamment

Publié dans African diaspora

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