Des doutes sur la version officielle du 11 septembré

Publié le par hort

« Loose Change » : un documentaire qui critique la version officielle des événements du 11 septembre 2001
 
Andreas Molau
Vendredi, 12 Octobre 2007

Est-ce une parole inoffensive ou est-ce une exagération, lorsque Michael Renz déclare, hors de lui : « C’est tout bonnement incroyable ! ». Michael Renz est rédacteur à la chaîne ZDF. Tel était son jugement lapidaire sur un documentaire américain, « Loose Change », abondamment commenté au cours de ces dernières semaines. Le titre de ce documentaire signifie plus ou moins « Changement de cap ». Il traite des événements du 11 septembre 2001, dont on a commémoré récemment le sixième anniversaire. Evénements qui ne furent que prétexte à déclencher des opérations guerrières en Afghanistan et au Moyen Orient, mais qui ont aussi, ne l’oublions pas, influencé durablement l’architecture de la défense européenne. On le sait : sous le prétexte d’une « menace terroriste » qui pèserait sur les Etats occidentaux, après l’effondrement des tours jumelles du WTC à New York et après les détonations entendues dans les bâtiments du Pentagone, certains droits fondamentaux du citoyen ont été suspendus.

Aujourd’hui, pourtant, les visions que l’on colporte sur ces événements changent. Les historiens appellent de tels changements de vue du « révisionnisme » ; tout le monde ne s’enthousiasme pas à l’idée d’aller vérifier si les « faits historiques », considérés comme « réels et avérés », le sont effectivement. Selon les diverses prises de position qui existent dans le monde, les uns et les autres tirent profit de telle ou telle vision de l’histoire. L’auteur américain Dylan Avery appartient à cette catégorie d’hommes pour qui la recherche de la vérité est centrale et non pas la répétition de résultats d’examens voulus ou fabriqués par l’un ou l’autre camp politique. Avery et son équipe, après des recherches fouillées, sont parvenus au résultat que les choses se sont déroulées autrement le 11 septembre 2001, de manière bien différente de ce que l’on a raconté au cours de ces six dernières années : pas d’islamistes pilotant des avions, pas de danger terroriste. Au lieu de tout cela, Avery et son équipe partent désormais du principe que les Etats-Unis ont créé de toutes pièces et mis en scène ces événements par pur calcul politique.

« Le gouvernement américain a conspiré après le 11 septembre », constate Michael Renz, que nous venons de citer. « On a trompé, menti et conspiré », a-t-il encore ajouté. Renz est donc un homme de la ZDF, un animateur de média : il sait donc de quoi il parle ; il est aux premières loges pour savoir que les médias allemands sont de bons vassaux de ce style préconisé aux Etats-Unis et qu’eux aussi, par voie de conséquence, trompent, mentent et conspirent. Mais Renz s’étonne que l’on ait pu agir de la sorte dans le cadre d’un événement aussi grave que les attentats du 11 septembre 2001…

D’habitude, toutes les déviances par rapport aux vérités historiques désirées sont regardées avec forte méfiance en Occident. Nul besoin de se limiter à ce qui ce passe en ce domaine en Allemagne. En France, on est punissable si l’on nie le génocide perpétré contre les Arméniens ; en Turquie, on est punissable si l’on évoque ce génocide. Pour ce qui concerne le 11 septembre 2001, les choses ne semblent pas aussi tragiques : l’on ne recourt pas encore aux tribunaux. Ceux qui contestent la version officielle des faits, émanant du Pentagone, ne sont considérés que comme des zozos ou comme des maniaques des théories conspirationnistes.

La loi des séries

L’histoire des Etats-Unis est bien plus courte que l’histoire européenne, mais, quand on étudie cette histoire, longue d’un peu plus de deux siècles, on découvre rapidement qu’elle recèle un vaste arsenal de tromperies, mensonges et complots, par lesquels on incitait à la guerre ou l’on consolidait des pouvoirs. Il y a tout juste 90 ans, l’Etat qui allait devenir l’hyper-puissance d’aujourd’hui sortait réellement de l’ombre pour la première fois et intervenait directement dans un conflit dont l’enjeu était historique pour le reste du monde. Après que les crédits de guerre accordés aux puissances belligérantes occidentales (France et Grande-Bretagne) s’étaient avérés bien insuffisants pour mettre hors jeu le concurrent potentiel qu’était l’Allemagne, les Etats-Unis se voyaient contraints d’entrer à leur tour dans la guerre. On le sait : ce fut l’incident du torpillage du Lusitania, le 7 mai 1915, qui servit de prélude à la campagne belliciste de Wilson et donc à l’intervention de Washington dans la première guerre mondiale. Ce navire de ligne ne transportait des passagers civils qu’en apparence : il était plein à ras bord de munitions. Le sort des malheureux passagers n’a servi que de prétexte pour justifier les stratégies bellicistes de la Maison Blanche.

Le motif qui a justifié l’entrée en guerre lors du second conflit mondial est moins facile à déceler. Roosevelt n’avait-il pas d’abord cherché à copier la politique sociale de Hitler avec le « New Deal » et promis à ses électeurs la plus stricte des neutralités dans les conflits qui pouvaient ensanglanter le monde ? Mais le fait que, sciemment, les troupes américaines stationnées à Pearl Harbor n’avaient pas été correctement informées de l’attaque japonaise imminente (« motif » de l’entrée en guerre), est si connu de nos jours que même les merles le chantent dans tous les sous-bois ! Seul le gouvernement américain semble s’en étonner, lui qui empêche tout accès aux archives concernant cette question. Non sans raison ! Et ce même gouvernement montre son étonnement quand historiens et journalistes évoquent, de manière critique, le fameux incident du Tonkin d’août 1964, où, soi-disant, un bâtiment de guerre américain avait été impliqué dans un combat avec des vedettes rapides nord-vietnamiennes. Cet incident a servi de prétexte au gouvernement de Lyndon B. Johnson pour intervenir officiellement dans le conflit qui opposait le nord au sud du pays. Ce qui conduisit à la guerre du Vietnam. Tout ceux qui imaginent que ces incidents successifs ne sont pas des prétextes, croient aussi et encore que les cigognes nous apportent les petits bébés…

Et voilà qu’aujourd’hui arrive un certain Dylan Avery, 22 ans, originaire d’Oneonta dans l’Etat de New York. Au départ, Avery a commencé ses recherches pour créer une œuvre de fiction sur les événements du 11 septembre 2001. Il voulait créer une histoire captivante, pour divertir le public, et voilà, qu’avec ses amis, il en est venu à conclure que ces événements du 11 septembre 2001 ont été fabriqués de toutes pièces par le gouvernement américain. Avery est ainsi passé du rôle potentiel de l’amuseur à celui, bien réel, de l’enquêteur pétri de sérieux. « Lorsque nous étions à nos recherches, nous nous sommes rendus compte, au fil des examens, que nous glanions des informations qui dépassaient la gentille fiction que nous avions l’intention de créer. En deux ans, nous avons rassemblé tant de données factuelles, que le film de fiction prévu est devenu un documentaire », écrit Avery sur son site internet. Entre-temps, la vidéo a été visionnée plus de dix millions de fois via « google ». Aux Etats-Unis, en un rien de temps, le DVD s’est vendu 200.000 fois !

Le DVD est désormais disponible en Allemagne, ce qui contribue à ébranler considérablement la foi en cet « Axe du Bien », que les grandes lumières de la politique allemande actuelle cherchent à tout prix à nous faire adorer. Ce film, bien conçu, se distingue de tout ce que l’on range habituellement dans le tiroir des « théories conspirationnistes », tout simplement parce que ses créateurs se bornent à n’utiliser que du matériel accessible officiellement. Jamais ils n’émettent de suppositions invérifiables mais nous invitent à regarder, yeux ouverts, ce qui a été dit, et de juger preuves et constats la tête froide. Cette manière de procéder est devenue, hélas, totalement inhabituelle dans les médias. Ce qui explique pourquoi « Loose Change » suscite autant d’émotions.

Qui se profile derrière le complot ?

La thèse principale du film est la suivante : certains cercles à l’intérieur de la sphère gouvernementale américaine ont planifié les attentats et les ont eux-mêmes exécutés. Il faut dire que bon nombre d’auteurs américains actuels, auxquels croit un tiers des citoyens des Etats-Unis, planchent sur la « loi des séries historiques », c’est-à-dire sur la série d’attentats et de complots qui ont favorisé les entrées en guerre des Etats-Unis (depuis la guerre contre l’Espagne en 1898, ndt) ; aujourd’hui, ces auteurs se préoccupent surtout de l’ « Opération Northwoods », où des simulacres d’attentats terroristes avaient conduit à la crise de Cuba. Cette manière de faire, cette signature, on peut également, disent-ils avec raison, la retrouver dans les événements actuels. Derrière les dernières provocations américaines, affirment ces auteurs contemporains, se trouve le « think tank » néo-conservateur PNAC, pour « Project for the New American Century ».

Ce cénacle compte, parmi ses membres, des figures éminentes du gouvernement américain actuel et prend sa dénomination au sérieux : il veut que le 21ième siècle soit, comme le 20ième, lui aussi, un « siècle américain ». Le film relève un extrait révélateur d’une partie du manifeste PNAC, intitulée « Rétablissement de la défense américaine », où l’on peut lire : « le processus de transformation, même s’il implique des changements révolutionnaires, durera probablement fort longtemps, s’il ne survient pas un événement catastrophique et catalysant, comme ce fut le cas avec Pearl Harbor ». Bien sûr, la même année, et sans doute toute à fait « par hasard », le Pentagone avait mené à bien deux exercices, où l’on avait simulé la frappe par un Boeing 757 du bâtiment symbolisant la puissance militaire des Etats-Unis.

Enfin, le film analyse, avec acribie, le déroulement des attentats, tant celui qui a frappé le Pentagone que celui qui a entraîné l’effondrement des tours jumelles du WTC. Dans le cas de l’attaque contre le Pentagone, les auteurs du film évoquent principalement le trou béant, relativement petit, dans la façade du bâtiment et l’absence de débris d’avion. Le seul résidu d’aéroplane que l’on exhibe est un morceau de Boeing E-3 et non de Boeing 757. Les manœuvres de vol qu’il a fallu déployer pour obtenir les résultats des trois attentats sont des manœuvres de casse-cou, disent la plupart des pilotes expérimentés. Même des professionnels chevronnés auraient eu peine à les réaliser. Pour des élèves pilotes sans expérience, de telles manœuvres sont totalement impossible à réaliser. Quant aux immeubles du WTC, les auteurs du film privilégient la thèse qu’il y a eu plusieurs explosions planifiées et successives. De nombreux témoins rompent le silence dans le film et disent avoir entendu plusieurs détonations. Les films tournés le jour de la catastrophe montrent d’ailleurs des nuages de fumée nettement en dessous du point d’impact de l’avion. S’il n’y avait eu que ce seul impact d’avion, l’effondrement total des tours aurait été absolument impossible.

Ce documentaire vous coupe vraiment le souffle

Source Voxnr.com

Publié dans world

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