Des missiles antichar (la mort) pour la liberation des infirmières bulgares(la vie)
Qu'a vraiment promis la France à la Libye ?
La polémique sur les contreparties qui auraient été consenties à Tripoli pour la libération des infirmières bulgares enfle. Le gouvernement parle de contrats privés, la gauche réclame une commission d'enquête parlementaire
PARIS (AFP) - En pleine polémique sur les contreparties qui auraient été consenties à Tripoli pour la libération des infirmières bulgares, la Libye a annoncé jeudi la signature d'un important contrat d'armement avec une filiale d'EADS, ce que Paris n'a pas démenti.
Ce contrat porte sur l'achat de missiles antichar Milan à hauteur de 168 millions d'euros, a affirmé à l'AFP un haut responsable libyen à Tripoli. Il a été signé avec MBDA, numéro un mondial des systèmes d'armes guidées, filiale du géant franco-allemand d'aéronautique et de défense EADS, a ajouté ce responsable, précisant qu'il s'agit du premier contrat d'armement signé avec un pays européen depuis la levée d'un embargo européen sur les ventes d'armes à la Libye en 2004.
Tripoli a conclu un deuxième contrat avec EADS pour un système Tetra de communication radio à hauteur de 128 millions d'euros, a ajouté ce responsable sous couvert d'anonymat. En France, la polémique n'a cessé d'enfler sur les conditions dans lesquelles elles sont intervenues. La gauche, notamment par la voix du numéro un socialiste François Hollande, réclame sans relâche "la transparence" sur cet épisode.
"Tout ça commence à ressembler à une affaire d'Etat. J'espère que ce ne va pas apparaître comme un mensonge d'Etat", a déclaré le député PS André Vallini. Interrogé, le porte-parole de l'Elysée David Martinon a déclaré sur LCI: "J'image que c'est vrai". Mais "je ne confirme pas", a-t-il ajouté. "Ce n'est pas mon boulot de commenter des tractations commerciales". "Je ne suis pas au coeur de la négociation", a-t-il par la suite expliqué à l'AFP.
Il a réaffirmé qu'aucun contrat n'avait été signé lors de la visite du président Nicolas Sarkozy en Libye, qui a suivi la libération du médecin et des infirmières bulgares intervenue le 24 juillet. Mais il a estimé que cette visite "très réussie" s'était faite aussi "pour le plus grand bénéfice des industriels français, ça a accéléré beaucoup les choses".
"Si des contrats commerciaux étaient signés prochainement entre la Libye et des entreprises françaises, on ne pourrait que s'en féliciter", avait-il estimé auparavant dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France à paraître vendredi. "Comment reprocher à des entreprises nationales de remporter des marchés avec un partenaire, la Libye, qui respecte ses obligations internationales".
Ce contrat porte sur l'achat de missiles antichar Milan à hauteur de 168 millions d'euros, a affirmé à l'AFP un haut responsable libyen à Tripoli. Il a été signé avec MBDA, numéro un mondial des systèmes d'armes guidées, filiale du géant franco-allemand d'aéronautique et de défense EADS, a ajouté ce responsable, précisant qu'il s'agit du premier contrat d'armement signé avec un pays européen depuis la levée d'un embargo européen sur les ventes d'armes à la Libye en 2004.
Tripoli a conclu un deuxième contrat avec EADS pour un système Tetra de communication radio à hauteur de 128 millions d'euros, a ajouté ce responsable sous couvert d'anonymat. En France, la polémique n'a cessé d'enfler sur les conditions dans lesquelles elles sont intervenues. La gauche, notamment par la voix du numéro un socialiste François Hollande, réclame sans relâche "la transparence" sur cet épisode.
"Tout ça commence à ressembler à une affaire d'Etat. J'espère que ce ne va pas apparaître comme un mensonge d'Etat", a déclaré le député PS André Vallini. Interrogé, le porte-parole de l'Elysée David Martinon a déclaré sur LCI: "J'image que c'est vrai". Mais "je ne confirme pas", a-t-il ajouté. "Ce n'est pas mon boulot de commenter des tractations commerciales". "Je ne suis pas au coeur de la négociation", a-t-il par la suite expliqué à l'AFP.
Il a réaffirmé qu'aucun contrat n'avait été signé lors de la visite du président Nicolas Sarkozy en Libye, qui a suivi la libération du médecin et des infirmières bulgares intervenue le 24 juillet. Mais il a estimé que cette visite "très réussie" s'était faite aussi "pour le plus grand bénéfice des industriels français, ça a accéléré beaucoup les choses".
"Si des contrats commerciaux étaient signés prochainement entre la Libye et des entreprises françaises, on ne pourrait que s'en féliciter", avait-il estimé auparavant dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France à paraître vendredi. "Comment reprocher à des entreprises nationales de remporter des marchés avec un partenaire, la Libye, qui respecte ses obligations internationales".
Le porte-parole a réaffirmé que "la seule contribution française" dans le dossier des cinq infirmières et du médecin bulgares détenus depuis 1999 "porte sur la mise en fonctionnement de l'hôpital de Benghazi". Le porte-parole a rappelé sur LCI que Paris et Tripoli avaient conclu "par l'intermédiaire du ministre des Affaires étrangères" Bernard Kouchner "un accord général en matière de défense et d'armement.
Le mémorandum franco-libyen porte aussi sur un projet de fourniture d'un réacteur nucléaire civil. Le Monde qui s'était entretenu avec Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi révélait mercredi que le "coeur du sujet" entre Paris et Tripoli n'est pas ce projet nucléaire, mais "l'affaire militaire".
"Nous allons acheter à la France des missiles antichar Milan", révélait le fils du leader libyen, acteur clef de l'accord sur la libération. Le président Sarkozy avait immédiatement réaffirmé mercredi la position française constante depuis le début de cette affaire, assurant qu'il n'y avait eu "aucune" contrepartie à ces libérations.
Le mémorandum franco-libyen porte aussi sur un projet de fourniture d'un réacteur nucléaire civil. Le Monde qui s'était entretenu avec Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi révélait mercredi que le "coeur du sujet" entre Paris et Tripoli n'est pas ce projet nucléaire, mais "l'affaire militaire".
"Nous allons acheter à la France des missiles antichar Milan", révélait le fils du leader libyen, acteur clef de l'accord sur la libération. Le président Sarkozy avait immédiatement réaffirmé mercredi la position française constante depuis le début de cette affaire, assurant qu'il n'y avait eu "aucune" contrepartie à ces libérations.
Hervé Morin et EADS confirment la signature d'un contrat d'armement avec la Libye
LEMONDE: Article publié le 03.08.07
L'existence de deux contrats signés avec la Libye, pour un montant de 296 milliards d'euros, a été confirmé, vendredi. Le ministre de la défense évoque une "lettre d'intention" qui aurait réçu l'aval d'une commission interministérielle en février 2007.
Le ministère de la défense et EADS ont confirmé, vendredi 3 août, l'existence de deux contrats avec la Libye, portant sur l'achat de missiles antichar Milan et d'un sytème de communication radio, pour un montant total de 296 millions d'euros. Ces déclarations interviennent suite à l'annonce, mercredi soir, de la signature de ces contrats par un haut responsable libyen et à l'absence de commentaire officiel de la part de l'Elysée.
Interrogé sur RTL vendredi matin, le ministre de la défense, Hervé Morin, a confirmé l'existence d'une "lettre d'intention" pour l'achat de missiles antichar Milan, une vente qui avait reçu, selon lui, "l'accord de principe" d'une commission interministérielle française, en février 2007. Il a toutefois souligné que les contrats "ne sont pas signés en tant que tels formellement".
De son côté, le groupe européen d'aéronautique et de défense EADS, qui vend des missiles à travers sa filliale MBDA, a affirmé que le contrat est "finalisé", après "18 mois" de négociations. Il ne manquerait plus que "la signature du client libyen", selon le communiqué publié dans la matinée. Pour ce qui est du deuxième contrat annoncé par Tripoli, pour l'achat d'un système Tetra de communication radio à hauteur de 128 millions d'euros, EADS a déclaré qu'il était "en voie de finalisation".
Paris, le 19 juillet 2007
La Libye et l'Occident : accord sur fond de guerre bactériologique, Project Coast
Par Gilbert Leonard
Certains feignent de s'étonner qu'un accord (1 millions de dollars par victime) ait été trouvé entre la Libye et les occidentaux sur le sort des infirmières et du médecin accusés d'avoir inoculé le virus du SIDA à plus de 400 enfants Libyens dont 56 sont décédés.
Et on entend une fois de plus les hypothèses sur la contamination accidentelle comme seule hypothèse plausible pour l'empoisonnement des enfants libyens. Certains disent que s'il s'agissait d'un acte délibéré d'empoisonnement, on ne se serait pas attaqué à des enfants pauvres mais plutôt à des enfants de riches proches des familles du pouvoir politico-économiques, puisque disent-ils "l'occident n'aime pas Kadhafi et Kadhafi n'aime pas l'occident"
Ces affirmations passent sous silence que la Libye, les pays occidentaux dont Israel, et la Russie ont participé activement au "Projet Coast" en Afrique du sud vers les 15 dernières années du régime blanc raciste et fasciste de l'apartheid en terre d'Afrique. Project Coast était un projet de "défense nationale" ayant pour objet l'élimination ethno-sélective des Noirs. Des chercheurs de ces différents pays se sont rencontrés dans différentes villes d'Europe, avec Wouter Basson le Docteur la Mort d'afrique du sud, pour échanger sur leurs recherches sur la guerre bactériologique en vue d'éliminer les Noirs par des moyens basés notamment sur la sélection génétique.
Anthrax, Ebola, Sida, Choléra, stérilisation de masse, poisons chimiques éthniquement sélectifs, figurent parmi les armes envisagées par les autorités de l'Apartheid contre la population noire. Un projet de guerre bio-chimique à caractère raciste largement soutenu par les puissances occidentales. cf. http://survivreausida.net/a5765-wouter-basson-dit-docteur-la-mort-ou-l-exter.html, http://www.pressafrique.com/m192.html)
Ce sont ces expériences basées sur les caractères génétiques qui justifient l'inquiétude que doivent avoir les Noirs ainsi que tout non raciste des pays dits démocratiques sur deux phénomènes essentiels dit "modernes":
1- le développement des OGM, organismes génétiquement modifiés
2- la constitution des fichiers d'empreintes génétiques
Il faut savoir que cetains "scientifiques" et "humanistes" commencent à affirmer que si les OGM ne sont pas une réponse pour les pays riches, c'est-à-dire l'occident blanc, ils constituent "une bonne réponse pour les pays pauvres et notamment l'Afrique". Inquiétant, très inquiétant, cette philanthropie désintéressée du capitalisme. Car si les OGM peuvent être utilisés comme le vecteur de médicaments qui n'agissent que sur celui qui a une maladie bien précise.
Mais les OGM peuvent bien évidemment être aussi utilisés pour inoculer un poison qui ne réagirait que sur celui qui possède les caractéres génétiques visés, par exemple la couleur de la peau. La pomme empoisonnée ne tuera ou ne stérilisera que le groupe génétique visé. D'où l'importance stratégique de la multiplication des relevés d'empreintes génétique.
On peut se demander qu'est-ce qui pousse l'homme fort du régime Français à tant s'investir dans cette affaire entre la Libye et la Bulgarie, au point qu'il s'apprête lui aussi à se rendre en Libye après la visite "surprise, non officielle et bien médiatisée" de son épouse.
Saura-t-on un jour ce qui a été dit lors de ce long procès ? Saura-t-on un jour le contenu détaillé de l'accord, à part les 1 millions de dollars donnés aux familles des victimes ?